Le marquage des voies routières permet de sécuriser tous les usagers. Une machine à pulvérisation permettra de rendre le travail moins fastidieux, surtout si on a affaire à de grandes distances. Il faudra aussi que les lignes soient nettes. Toutefois, on peut également utiliser des rouleaux associés à des rubans de masquage dans le cas où on a moins de contraintes. Mais avant, un bon choix de la peinture de signalisation sera important pour un rendu optimal afin de garantir plus de sécurité.
Les peintures à solvant
Les peintures faites à base de solvant possèdent des composés organiques volatiles. On distingue en plus d’autres catégories :
- Les peintures 2 et 3 composants : Elles résistent à tout type de choc mécanique sur la route et aux fortes pressions des véhicules à poids lourd. Elles résistent également à l’humidité, le gel et toute autre condition climatique. Elles sont très adaptées pour une application destinée à garder la permanence du marquage. On peut donc les utiliser dans les parkings, les garages, les entrepôts, etc. Découvrez ce site de vente de peintures et accessoires de marquage.
- La peinture mono-composant : Elle possède un seul composant et est moins résistante aux chocs. Elle s’inscrit donc partiellement dans la conscience écologique des travaux d’infrastructure ou de l’immobilier en région. En même temps, elle garde une marge de résistance. Il faudra donc réserver ce type de peinture pour un marquage temporaire. Elle sèche pendant 24 heures, contre 48 heures pour les peintures aux composants multiples. Les espaces à marquer ne devraient donc pas accueillir un trafic intensif.
Les peintures à eau
Elles ne possèdent pas de COV (composés organiques volatiles). Leur durée est par contre très dépendante des conditions naturelles.
Réglementations d’usage des peintures de signalisation routière
Les normes européennes NF EN 1824 et NF EN 1436 encadrent l’usage de ces peintures. Elles permettent de classifier les produits en fonction de leur performance pour attribuer aisément les cadres d’usage.